Cette installation s’inscrit dans la continuité de la série des Rituels d’Interfaces que Christian Globensky a commencé en 1994.
En 1998, dans "l'être immédiaS" (sa thèse de doctorat rédigée à l'aide d'un générateur de textes aléatoires, publiée aux Presses Universitaires du Septentrion), il tentait déjà d'élaborer une théorie adéquate aux arts du multimédia en s'interrogeant sur la nature antagoniste des médiums de l'image fixe et celle des médiums du mouvement, que sont le cinéma, la vidéo et les technologies numériques. Christian Globensky portait alors une attention particulière sur la notion de scénario qu'il voulait commune à tous les médiums sans exception. "L'oeuvre est son scénario" pouvait-on lire en conclusion, mais un scénario regroupant simultanément les différents agents de création que sont le geste, la parole et l'image.
Rejouant à partir d'un vocabulaire formel précis, repositionnant un ensemble de signes et de formes, les multipliant, les transformant, il nous présente "poignées, boutons, organes de commande des outils informatiques venant prolonger et comme surdimensionner automatiquement notre corps et notre perception" (Norbert Hillaire in artpress)
Christian Globensky est artiste de nouvelles technologies, musicien et vidéaste. Il vit et travaille à Paris. Enseigne aux Beaux-Arts de Metz et de Rennes.

Pour en savoir plus sur l’artiste : http://www.globensky.net