texte Masa Handa

Ces dernières années, je me suis intéressé particulièrement aux possibilités d’utilisation qu’offre le réseau internet, et à l’intégration de celui-ci à l’art contemporain. Ce système présente une des solutions les moins coûteuses, les plus simples et les plus rapides pour diffuser des informations (textes, images et son). On peut bien sûr raccourcir les distances, par exemple, pour ce qui me concerne en premier lieu, entre la France et le Japon. Je travaille donc au développement de ce réseau de manière expérimentale, en essayant de lui apporter de nouvelles formes et de nouveaux usages. Initialement ma recherche n’était pas d’ordre visuel, j’ai plutôt cherché, dans un premier temps, à travailler sur un système de base de données comme celui conçu pour les archives ou à partir de l’histoire de la construction de la bibliothèque Babel sur le réseau électronique de Theodor Holm Nelson, l’inventeur de hypertext.
Mon travail s’inscrit actuellement dans la recherche d’une dynamique visuelle et d’une concrétisation plastique de ce travail sur les réseaux. Je tente de porter un regard attentif à l’attitude de l’artiste plasticien en interrogeant la notion d’environnement culturel.
Chaque exposition est l’occasion de développer cette recherche. La pièce que je présente dans la vitrine de Faux Mouvement fait partie du projet Balloon Network. Au travers de cette série d’installations, je souhaite apporter un contrepoint visuel aux médias électroniques, aux réseaux et à la diffusion de masse. Le ballon devient alors la métaphore du rêve, de l’art, tel que l’on peut le rêver. Ce travail repose sur le caractère éphémère du ballon en tant qu’objet. En effet, le ballon, objet enfantin et festif, a un statut matériel éphémère, sa matière et sa forme se transforment et se modifient au cours du temps. Ce caractère éphémère me permet d’orienter mon travail vers une dimension esthétique. Cette installation est une tentative de questionnement esthétique.



Intervention de l'artiste dans la vitrine de FAUX MOUVEMENT
Balloon NetWork 20 mars - 12 avril 2003


Ces dernières années, je me suis intéressé particulièrement aux possibilités d’utilisation qu’offre le réseau internet, et à l’intégration de celui-ci à l’art contemporain. Ce système présente une des solutions les moins coûteuses, les plus simples et les plus rapides pour diffuser des informations (textes, images et son). On peut bien sûr raccourcir les distances, par exemple, pour ce qui me concerne en premier lieu, entre la France et le Japon. Je travaille donc au développement de ce réseau de manière expérimentale, en essayant de lui apporter de nouvelles formes et de nouveaux usages. Initialement ma recherche n’était pas d’ordre visuel, j’ai plutôt cherché, dans un premier temps, à travailler sur un système de base de données comme celui conçu pour les archives ou à partir de l’histoire de la construction de la bibliothèque Babel sur le réseau électronique de Theodor Holm Nelson, l’inventeur de hypertext. Mon travail s’inscrit actuellement dans la recherche d’une dynamique visuelle et d’une concrétisation plastique de ce travail sur les réseaux. Je tente de porter un regard attentif à l’attitude de l’artiste plasticien en interrogeant la notion d’environnement culturel. Chaque exposition est l’occasion de développer cette recherche. La pièce que je présente dans la vitrine de Faux Mouvement fait partie du projet Balloon Network. Au travers de cette série d’installations, je souhaite apporter un contrepoint visuel aux médias électroniques, aux réseaux et à la diffusion de masse. Le ballon devient alors la métaphore du rêve, de l’art, tel que l’on peut le rêver. Ce travail repose sur le caractère éphémère du ballon en tant qu’objet. En effet, le ballon, objet enfantin et festif, a un statut matériel éphémère, sa matière et sa forme se transforment et se modifient au cours du temps. Ce caractère éphémère me permet d’orienter mon travail vers une dimension esthétique. Cette installation est une tentative de questionnement esthétique.