texte Catherine Egloffe

Mon travail se concentre actuellement sur le corps. Pensé ou senti comme le refuge de soi, aujourd’hui l’intime, le corps est sans doute ce qui est le plus fortement enserré dans la technique et les représentations sociales. Questionner le corps, c’est questionner le corps social.
Des corps revendiquent leurs états et impriment leurs marques. Ils débordent du vêtement et revendiquent leur vie, leur histoire…
Les marques s’impriment
Les marques du temps, d’une nourriture ici abondante, là d’une sédentarité imposée, ou d’une anorexie, ces marques s’impriment… Ce sont des vies qui ont refusé de se masquer. et se revendiquent dans le drôle…
Un contre pied à l’image d’une norme… impossible à atteindre et à détenir… La préférence d’un regard sur notre réalité d’humains ordinaires, qui peuvent s’accepter tels quels.
Vêtements à porter ou simplement à regarder
Taille unique ce sont des vêtements qui portent les stigmates de corps et de leur petite histoire. Taille unique, ce sont en fait des corps uniques qui ont donné leur empreinte photographique à des vêtements de série.
Un processus collectif
Taille unique a été réalisée avec la participation de Samuel Hequet, Christine Masanet, Céline Venet
Impression numérique par Eric Fesneau (Accès Service Plus)