DEDANS |

Daniel Pandini
reliefs

26 janvier - 20 février 2010

Item 1 Title

Item 1 Description

Item 2 Title

Item 2 Description

Item 3 Title

Item 3 Description

Item 4 Title

Item 4 Description

Item 5 Title

Item 5 Description

Ouverture :
mercredi au samedi - 14h à 19h
dimanche - 15h à 18h
et sur rendez-vous
sauf jours fériés

fermé du 22 décembre 2014 au 6 janvier 2015


Entrée libre

Contact / Renseignements :
tél./fax : 03 87 37 38 29
e-mail

(Place Saint Louis)
4 rue du Change B.P. 4131
57041 METZ CEDEX 1

Les œuvres de Daniel Pandini sont à la fois des mini-constructions (planchettes de bois assemblées, parfois à peine redécoupées) qu’il appelle « reliefs » car elles sortent du mur, et des peintures : le travail de la couleur, dont ces planchettes sont le support, est proprement pictural ; il ne s’agit plus pourtant de tableaux, car le rectangle originel, opéré, inscrit ses arêtes vives dans l’espace, et la couleur, posée là hors cadre, semble pouvoir s’échapper, d’un coup d’aile. L’espace bref qu’affectionne l’artiste n’exclut pas la densité, bien au contraire. Au regard rapproché, l’œuvre dévoile son épaisseur, rugosité du bois et des pigments, traces des différentes opérations, strates de couleurs ; en un mot, ce qu’on pourrait appeler les matériaux de l’instant construit.

« Découpé, opéré, re-structuré dans la couleur, le rectangle originel est réduit à être un battement dans l’espace réel. Au vrai, ce qui compte, c’est le principe de réduction qui permet au peintre de se couler, s’infiltrer dans l’espace sans le briser par l’affirmation péremptoire qu’est toujours un tableau. Et sans pour autant renoncer à ce lieu de condensation et d’expérimentation centrée, sinon cadrée, qu’est le tableau. Du tableau, Pandini brise et rabat les plans, rogne ou avive les angles (qui ne sont plus jamais « morts »), transforme les bords en arêtes réelles, mais préserve le cœur et les replis intimes où se joue la peinture, dont la peinture est faite. En réalité, il s’invente un lieu qui lui appartienne en propre, qui tient de l’abri et de la cabane dans les arbres, où la peinture puisse s’épanouir dans sa fragilité, reprendre force dans cette fragilité, au rythme tranquille d’une respiration et sur le fil d’un désir préservé. »
(Extrait du texte de Manuel Jover)

En collaboration avec Remy Mathiot Galerie Cour Carrée -Paris

http://galeriecourcarree.com

© Faux Mouvement, 2012, Metz