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"Au gré de la promenade, du voyage, de la rhétorique, à travers des cahiers de note et de dessins..., là où l'opportunité, la rencontre fortuite avec des lieux, matériaux, personnes... font danser les volutes, brasser les concepts et embrasser le cosmos, se développe mon travail en un processus empirique, sans but ni prétention à édifier quoi que ce soit de laborieux." Didier Trenet Dans un univers aseptisé de haute technologie, les installations de Didier Trenet sont autant de notes, de respirations poétiques qui, de plus, ne manquent pas d'humour. Ses références sont à chercher dans la peinture des maîtres du XXVIIIè siècle et dans les écrits "libertins" de cette même époque. Il s'agit d'une composition dans laquelle je me propose de mêler deux techniques, ou plus précisément de confronter une discipline et sa transposition dans une autre dimension. En effet, cette discipline, consistant en une pratique quotidienne de la calligraphie dans des cahiers d'écolier trouve ici son contrepoint aérien le long d'une trame grillagée arrangée en paravents et affublée de différents matériaux. En quelque sorte, cette grille offre aux volutes et autres dessins de s'émanciper dans les airs en prenant chair et corps. Qu'on ne se méprenne pas : le qualificatif de pictural que d'aucuns ne manqueront pas de souffler à travers les mailles du grillage à poule, ne saurait à la rigueur faire écho qu'à mon goût prononcé pour certaines oeuvres peintes, voire certaines autres musicales dans le cas où il serait chanté : pictural, pictural, picpicpicturâââl...! mais pas plus. Didier Trénet, Juillet 1993
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